Poussière d'Etoiles Nombre de messages : 7462 Date de naissance : 21/01/1995 Age : 29 Humeur : Toujours joyeuse !!! Date d'inscription : 13/03/2010 Réputation : 89 Points : 7447 | Sujet: | The Sun Trail (Le Sentier du Soleil) - Informations Diverses Mar 25 Déc - 10:06:36 | |
| | Cette section a pour but de parler d'un livre encore non paru en France. Seuls les membres l'ayant lu dans sa version originale (anglais) sont autorisés à poster ici. Si vous lisez seulement les sujets, faites attention aux spoils.
T H E S U N T R A I L ; T O M E 1 D E " D O W N O F T H E C L A N S "
- Premier tome de Down of the Clans.
- Date de parution française : inconnue.
- Titre français : Le Sentier du Soleil (?).
- Auteur : Erin Hunter (Cherith Baldry).
- Disponible : le 5 mars 2013 en anglais uniquement .
« Before Rusty left his kittypet home... Before Bluestar ruled ThunderClan... Before Crookedstar made his fateful promise... Find out how it all came to be in this brand-new arc that reveals the origins of the four Clans. Featuring a new cast of characters, a richly developed world, and a never-before-seen look at the history of the warrior cats, this prologue arc is perfect for existing fans and for those new to the Warriors world. With over thirteen million copies sold and each new title hitting the New York Times bestseller list, the Warriors series is a true phenomenon that will continue to take readers by storm.
Follow the trail of the rising sun . . . For many moons, a tribe of cats has lived peacefully near the top of a mountain. But prey is scarce and seasons are harsh—and their leader fears they will not survive. When a mysterious vision reveals a land filled with food and water, a group of brave young cats sets off in search of a better home. But great dangers await them. In this unfamiliar world, faced with loners and fierce rogues all vying for territory and power, the traveling cats must find a new way to live side by side—or risk tearing one another apart. » Voici le résumé du prologue de « The Sun Trail ». - Spoiler:
Une froide lumière gris clair ondulait sur le sol d’une grotte si vaste que son toit était perdu dans l’ombre. Une chute d’eau créait un véritable écran face à l’entrée, et le son se répercutait en échos sur les rochers. Une frêle chatte blanche était accroupie à l’arrière de la caverne. Malgré son grand âge, ses yeux verts étaient clairs et profonds, emplis de sagesse, alors que son regard parcourait les chats maigres agglutinés sur le sol de la grotte, faisant nerveusement les cent pas devant la cascade scintillante : les anciens blottis dans leurs nids, les chatons miaulement désespérément, exigeant de la nourriture de leurs mères épuisées. « Nous ne pouvons pas continuer comme ça », murmura la vieille chatte. A quelques longueurs de queue de là, plusieurs chatons se disputaient une carcasse d’aigle. Sa chair avait été dépouillée la veille, dès que leurs mères s’étaient servies. Un robuste chaton roux repoussa vigoureusement un petit chat tigré loin de l’os qu'il rongeait. « J’en ai besoin ! », annonça-t-il. Le tigré se leva et le fit taire en plaquant sa queue sur son museau. « Nous en avons tous besoin, cervelle de puce ! », miaula-t-il sèchement tandis que le chaton roux hurlait. Un ancien gris et blanc, si maigre que chacune de ses côtes se voyaient sous son pelage, chancela jusqu’aux chatons et leur arracha l’os. « Eh ! », protesta le chaton roux. Son aîné le foudroya du regard. « J’ai ramené du gibier saison après saison », grogna-t-il. « Ne penses-tu pas que je mérite un maigre os ? » Il se retourna et s’éloigna, l’os fermement tenu entre ses mâchoires. Le chaton roux regarda autour de lui le temps d’un battement de cœur, puis détala en se lamentant à sa mère, qui était couchée sur un rocher au bord de la paroi de la grotte. Au lieu de le consoler, sa mère fouetta l’air de sa queue raidie par la colère. La vieille chatte blanche était trop loin pour entendre ce que lui disait la reine, mais elle soupira. Chaque chat est arrivé jusqu’au bout de ce qu’il peut supporter, pensait-elle. Elle regarda l’ancien gris et blanc traverser la grotte et poser l’os d’aigle en face d’une chatte encore plus vieille, qui dormait d’un sommeil creux, le museau sur ses pattes avant. Son regard terne était fixé sur le mur du fond de la grotte. « Ici, Eau Brumeuse. » L’ancien gris et blanc poussa l’os près d’elle de sa patte. « Mange. Ce n’est pas beaucoup, mais ça pourrait t’aider. » Le regard indifférent d’Eau Brumeuse se posa un instant sur son ami avant de se détourner. « Non merci, Givre Argenté. Je n’ai plus d’appétit depuis que Plume Brisée est mort. » Sa voix vibrait de douleur. « Il aurait survécu, s’il y avait eu assez de proies pour qu’il puisse manger. » Elle soupira. « Maintenant, j’attends de le rejoindre. » « Eau Brumeuse, tu ne… » La chatte blanche n’entendit pas la suite, car elle fut distraite par un groupe de chat apparut à l’entrée de la grotte, secouant la neige de leur fourrure. Plusieurs autres chats se levèrent et coururent à leur rencontre. « Avez-vous ramené quelque chose ? », cria l’un d’eux avec enthousiasme. « Oui, où est ta proie ? » exigea un autre. Le chef des nouveaux arrivants secoua tristement la tête. « Désolé. Il n’y a pas de gibier à ramener. » L’espoir des chats de la grotte fondit comme la brume au soleil. Ils se regardèrent, puis partirent plus loin, la tête tombante et la queue traînant par terre. La chatte blanche les regarda, puis tourna la tête quand elle réalisa que leur chef se dirigeait vers elle. Bien que son museau fût gris avec l’âge et sa fourrure dorée tigrée mince et inégale, il marchait avec une confiance qui montrait qu’il avait été autrefois un chat fort et noble. « Demi-Lune », la salua-t-il, avant de s’installer à côté d’elle, la queue enroulée autour des pattes. La chatte blanche laissa échapper un léger ronron d’amusement. « Tu ne devrais pas m’appeler ainsi, Rugissement du Lion », protesta-t-elle. « J’ai été Conteur des Pointes Rocheuses pendant de nombreuses saisons. » Le matou doré tigré renifla. « Je ne suis pas intéressé par le temps où les autres vous ont appelée Conteur des Pointes Rocheuses. Tu seras toujours Demi-Lune pour moi. » Demi-Lune ne répondit rien, se contentant de poser la queue sur l’épaule de son vieil ami. « Je suis né dans cette grotte », continua Rugissement du Lion. « Mais ma mère, Faon Timide, m’a dit qu’avant de venir ici, tu vivais près d’un lac, à l’abri sous les arbres. » Demi-Lune soupira faiblement. « Je suis le seul chat qui se souvienne du lac, et du voyage que nous avons fait pour parvenir jusqu’ici. Mais j’ai vécu bien plus longtemps dans les montagnes qu’au bord du lac, et l’infini bruissement de la cascade trouve désormais un écho dans mon cœur. » Elle fit une pause, cligna des yeux, puis demanda : « Pourquoi me demandes-tu ça maintenant ? » Rugissement du Lion hésita avant de répondre. « La faim pourrait tous nous tuer avant que le soleil ne brille à nouveau, et il n’y a plus de place dans la grotte. » Il tendit la patte et la posa sur l’épaule de Demi-Lune. « Quelque chose doit être fait. » Les yeux de Demi-Lune s’agrandirent, comme elle le regardait. « Mais nous ne pouvons pas quitter les montagnes ! » protesta-t-elle, sa voix haletant sous le choc. « Aile de Geai nous l’a promis, il m’a fait Conteur des Pointes Rocheuses parce que ce foyer nous était destiné. » Rugissement du Lion croisa son regard vert intense. « Es-tu sûre qu’Aile de Geai avait raison ? » demanda-t-il. « Comment pouvait-il savoir ce qui allait advenir ? » « Il devait être juste », murmura Demi-Lune. Son esprit voleta en arrière, jusqu’à la cérémonie, tant de saisons auparavant, lorsqu’Aile de Geai avait fait d’elle le Conteur des Pointes Rocheuses. Elle frissonna en entendant sa voix, emplie de son amour pour elle, et du chagrin causé par son destin qui les condamnait à ne jamais pouvoir être ensemble. « D’autres viendront après vous, lune après lune. Choisissez-les bien, formez-les, ayez confiance en eux, ils seront l’avenir de la Tribu. » Il n’avait jamais dit qu’ils resteraient ici. Demi-Lune laissa son regard dévirer sur les autres chats : ses chats, maintenant maigres et affamés. Elle secoua tristement la tête. Rugissement du Lion avait raison : quelque chose devait être fait s’ils voulaient survivre. Peu à peu, elle se rendit compte que la lumière grise et froide de la grotte s’éclaircissait d’un or chaud, comme si le soleil se levait au-delà de la chute d’eau, mais Demi-Lune savait que la nuit tombait. Rugissement du Lion, assis à côté d’elle, continuait tranquillement à se laver les oreilles, tandis que les autres chats de la grotte ne prêtaient aucune attention à l’éclat de plus en plus soutenu du soleil. Baignée par la lumière brillante, Demi-Lune se rappela les paroles qu’Aile de Geai avait prononcé lorsqu’elle était devenue guérisseuse : ses ancêtres la guideraient dans les décisions qu’elle devrait prendre, et, parfois, elle verrait des choses étranges dont la signification ne serait peut-être pas immédiatement claire. Elle n’avait jamais été directement informée par ses ancêtres, mais elle avait appris à guetter les signes. Les significations possibles se précipitèrent dans l’esprit de Demi-Lune, aussi nombreuses que les flocons d’une tempête de neige. Peut-être la saison chaude allait-elle arriver plus tôt. Mais comment cela les aideraient-ils, alors qu’il y avait tant de chats ? Puis elle se demanda si le soleil ne brillait pas ailleurs, à un endroit où il y avait chaleur, proies et abris. Mais comment cela les aideraient-ils, ici, dans les montagnes ? La lumière du soleil devint de plus en plus forte, jusqu'à ce que Demi-Lune puisse à peine supporter d’en regarder les rayons. Elle se détendit alors qu’une idée nouvelle passait dans son esprit. Peut-être Rugissement du Lion avait-il vu juste, et que certains d’entre eux devraient partir. Peut-être devraient-ils voyager vers le lieu où le soleil se levait, pour construire un nouveau foyer, là où la lumière était la plus brillante de toutes. Quelque part où ils seraient en sécurité et bien nourris, quelque part où le gibier serait assez abondant pour nourrir des générations de chatons. Comme Demi-Lune baignait dans la chaleur du soleil, elle eut la certitude qu'ils auraient besoin d’elle. Certains de ses chats resteraient ici, un petit groupe suffirait, et le reste de sa Tribu cheminerait vers le soleil levant, pour trouver un nouveau foyer. Mais je ne vais pas quitter la caverne, pensa-elle. Je vais voir le crépuscule de ma vie ici, loin de l’endroit où je suis née. Et puis, peut-être… juste peut-être… reverrais-je Aile de Geai à nouveau.
Dernière édition par Poussière d'Etoiles le Ven 8 Mar - 11:52:44, édité 7 fois |
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