Alors, c'était un devoir à faire en français. La consigne était:

Citation :

Rédiger un court poème en vers libres, de quatre strophes, à la manière de Senghor dans Femme noire (N'hésitez pas à en épouser la forme). Le titre du poème est L'Idéal et le poème commence par "Terre nue, terre lointaine".
Votre poème, à la manière de Senghor et de Baudelaire aussi, tisse des correspondances sensorielles multiples (des synesthésies), et a pour thème l'exotisme. Vous le présenterez avec originalité...

Bon alors je sais, j'aurai pu faire beaucoup plus exotique. Mais... comment dire... je l'ai fait hier soir en 4h quoi >.<'

Voilà le poème

Terre nue, terre lointaine
Corps sculpté et tendu que caressent mes pieds, marchant
tendrement sur tes rivages de sable,
Où souffle une brise légère qui fait ployer les palmiers de
ton ventre.
Ma main posée sur ton sein chaud goûte aux saveurs
Orientales, des fruits de tes vergers.


Terre vierge, terre lointaine
Prairie frémissante traversée par un vent de printemps
dont la force me porte plus haut que les oiseaux,
Et dont la caresse me guide jusqu'au creux de tes reins,
où m'attend la promesse d'une nuit étoilée.
Je pince les cordes de ma guitare, sur les collines de ton
torse, telles des brins d'herbe secoués
Par le souffle lent de ta respiration, léger comme le
bruissement des feuilles et chaud comme ta poitrine
contre la mienne.



Terre d'accueil, terre promise
Une myriade d'hommes et de femmes de toutes contrées,
Interprètent la danse de la vie, forts comme le taureau de
tes plaines et envoûtants comme le parfum de ta
chevelure.
Tes lèvres douces et langoureuses, posées sur les miennes,
me bercent dans le doux va et vient de l'onde marine,
Et quand vient midi, je courbe lentement l'échine et couche
ma tête sur les plages de tes hanches, sous la chaleur
tropicale.



Terre nue, terre lointaine
Dont les reliefs chaleureux brillent de mille feux, et font
brûler mon cœur d'une flamme ardente lorsque tes
courbes épousent les miennes.
Je danse sur tes rivages, là où l'horizon est parsemé
d'oiseaux aux multiples couleurs, dont le chant est un
monde où la nature danse.



Et vu qu'il devait être présenté avec originalité, voilà ce que j'ai fait: (à la va-vite entre 0h00 et 1h)

Spoiler:

J'ai pas tout compris du poème, tu fais une métaphore de la nature ? (mais sinon il est bien je trouve )
Sinon la mise en page est géniale, jusque on dois s'approcher pour lire

C'genre une métaphore de la nature et du corps de la femme. Un truc assez courant chez Baudelaire, donc je restais dans le sujet