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 ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland

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Patte de feu

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♣ Welcome to Feufeu's Wonderland _
MessageSujet: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeSam 1 Oct - 1:02:02

Bonjour et bienvenue dans mon monde à moi! Razz
Donc bref, c'est un recueil de nouvelles, de textes et d'autres écrits fait par moi. J'adore écrire, et j'aime expérimenter différents thèmes, donc vous trouverez à peu près de tout. Aventure, fantasy, fantastique, un peu d'amour, allant jusqu'aux poèmes, contes et mythes inventés par moi.

J'utilise souvent ce genre de texte afin de faire part de ma vision du monde. Parfois, le texte ne s'associera à aucun genre littéraire, ce ne sera que mes pensées, ou des brouillons d'écrits divers. Bref, j'espère que vous aimerez! ^^

Bonne lecture!


Dernière édition par Patte de feu le Ven 30 Déc - 2:30:32, édité 1 fois
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♣ Welcome to Feufeu's Wonderland _
MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeSam 1 Oct - 1:05:36

Certains me demanderons pourquoi je commence par ce texte. Je ne sais pas. J'en ai pleins d'autres que j'aime beaucoup, mais celui-ci me sort droit du coeur. D'habitude, je n'écris pas sur l'amour. Je ne suis jamais tombée amoureuse, et j'en suis totalement indifférente. Ce n'est pas un sujet que j'affectionne particulièrement, mais bon... Voici le texte que j'ai écrit après avoir regardé ''Becoming Jane'', un film d'amour, que j'ai bien aimé. Ce texte n'en est pas vraiment inspiré, c'est seulement ce que j'avais à dire sur le sujet. ^^


Je ne vais pas m’éterniser en discours infondés ou en palabres creuses. Ce n’est qu’une façon de renforcer ce mince doute qu’est l’amour. Je ne dirais pas non plus que je t’aime, car c’est faux. Aucun mot, aucun sens ne peut décrire ce qu’est l’amour. Le vrai amour. Je veux tout simplement que tu sois miens, et alors, je serais tienne. N’espère pas comprendre le sentiment que j’ai pour toi, et je n’espèrerais pas comprendre le tien. Ne soyons pas amoureux, soyons passionnés, car donner un sens à l’amour le briserait entièrement. Soyons ensemble, pour toujours. Soyons ensemble jusqu’au fin fond des ténèbres, alors nous nous rendrons compte qu’une lumière solitaire dans le ciel de la nuit ne vaut pas grand chose. Mais deux éclairent plus fort, éclairent ce chemin sinueux qu’est celui de la vie. Ensemble nous sommes forts. Si nous n’avons plus de passion, soit. Nous avancerons dans le noir le plus total, en appréciant les imprévisibilités de notre voyage. Je ne te demande pas de m’aimer éternellement. Je te demande de m’aimer jusqu’à la mort. Si notre union est vrai, alors nous vaincrons cette étape, avant de rejoindre le ciel étoilé. Sinon, la mort nous séparera comme elle a déjà séparé ceux qui nous ont quittés. Ce n’est pas un destin plus triste, ce n’est pas un destin dramatique, bien au contraire, mon ami. Car si tu m’aimes vraiment, tu comprendra seulement le sens de l’amour lorsque la mort nous embrassera, nous enlacera et nous amènera pour toujours. Et c’est là que tu comprendras que tout ce qu’il y a de beau, est la fragilité de cet amour et de notre vie éphémère.
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♣ Welcome to Feufeu's Wonderland _
MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeJeu 24 Nov - 1:57:06

NOUS SOMMES FAITS DE LA MÊME MATIÈRE QUE NOS RÊVES ;

Les jours étaient tous les même, se succédant sans relâche, comme si rien n’avait changé, comme si rien n’avait bouleversé le court normal de la vie. C’était faux. Puisque tout avait changé. Plus rien n’était comme avant. Les visages autrefois souriants étaient maintenant dépourvus de toute joie, comme s’ils étaient restés figés ainsi pendant des jours et des jours, des années même. Souvent, je tassais le grand et vieux divan de cuir, colossal, qui, on dirait, n’avait vécu que dans cet endroit gris qu’était le grenier. Et je me trouvais un petit refuge inconfortable sur le rebord de la fenêtre poussiéreuse. Je pense que nous étions un peu tous comme ce canapé. Privés de lumière pour le reste de nos funestes jours, à attendre que le destin emporte cruellement un de ceux que l’on aime. Comme c’était ton cas. Et là, dans ces moments de solitude, alors que la pluie tombe doucement contre les carreaux, je pense à toi. À tout ce que nous aurions pu faire ensemble, si tu n’étais pas parti trop tôt. Beaucoup trop tôt.

J’ai remarqué que les humains on une étrange façon de penser que tout leur est éternel. C’est faux, encore une fois. Je le réalise maintenant, alors que tout est parti. Alors que tout l’espoir m’a quitté. Maintenant, ce monde fragile me semble éphémère, toujours au bord du gouffre, dans un équilibre précaire. Je me vois, sur le bord de cette falaise au fond noir et infini, les yeux doucement fermés, l’esprit calme, à ne rien penser. Et tout doucement, le vent m’y pousse. Et je tombe, tombe, tombe, sans jamais toucher le sol. Mais dans cette chute sans fin, je ne suis pas toute seule, je suis avec toi. C’est la seule façon de me tenir vivante. D’imaginer ma mort. De pouvoir te rejoindre. De vivre la vie que j’aurais pu vivre avec toi. Mais avant que je touche le sol, avant que je sois avec toi, une voie me réveille. La plupart du temps, c’est quelqu’un qui m’appelle. Alors je descends doucement de la fenêtre, ou je ferme les yeux et j’essaie d’oublier la réalité.

On m’a fait remarqué que je devais me distraire. Me distraire de quoi ? En fait, ils veulent que je t’oublie. Pourquoi je le ferais ? Mais pour les calmer un peu, j’ai lu quelques livres, trouvés dans une vieille caisse dans le grenier, à droite du vieux fauteuil de cuir. C’était des livres de Shakespeare, ton auteur préféré. Je les aie lu jusqu’à la dernière page, tous. Je me souviens encore du dernier que tu avais tenu dans tes mains. J’aurais parié qu’il était encore chaud, qu’il portait encore ton odeur et ton souffle. La dernière page était légèrement pliée, comme si on voulait se rappeler où on était. Et pourtant, c’était la dernière page. Il y avait qu’une unique phrase. « Nous sommes faits de la même matière que nos rêves. »

Ces mots ne m’ont pas quittés. Au contraire, plus je voulais les oublier, plus ils revenaient dans ma tête, retournant et retournant mes pensées. J’en étais obsédée. Je voulais crier que c’était faux. Nos rêves ne valent rien. Nos rêves nous font souffrir. Nos rêves nous brisent encore plus, nous écrasent, et l’on fini par nous oublier. Mais les rêves nous suivent, toujours et encore, nous narguant, nous épuisant. Jusqu’à notre mort. Au moins, tu ne rêvais plus, toi. Mais moi, j’étais encore là, nuit et jour, à m’en vouloir, à se sentir coupable, infiniment. Et mes rêves brisés me le rappelaient que trop bien. C’en était assez. Il fallait en finir.

Je m’en souviens comme si c’était hier. A priori, c’était une nuit normale. Tout le monde dormait paisiblement. Sauf moi. Tant mieux, je ne voulais pas qu’ils soient là. Je voulais être seule. Avec toi. Et avec les rêves, bien entendu, qui me collaient plus fort que jamais. J’avais la peur au ventre, je devais l’avouer. Toute seule, dans ma chambre, ma petite lampe éclairant faiblement l’endroit. Je regardais le joli cadre qui entourait ta photo. Toi, souriant, comme un rayon de soleil, comme une étoile descendue sur la Terre. Je descendis lentement de mon lit, pas la peine d’enfiler mes chaudes pantoufles qui traînaient dans le coin. Je pris ta photo, laissant le cadre reposer face contre la table. Pas la peine de laisser un mot, ils sauront tout assez tôt.

J’ouvris la trappe qui menait au grenier, montant les petits escaliers exigus. Je me dirigeait lentement vers la fenêtre, puis l’ouvrit. Je passai ma tête dehors, puis le reste de mon corps, attrapant une des tuiles du toit, grimpant agilement, comme si je connaissais le chemin. Le spectacle qui m’attendait là haut était merveilleux, comme du temps où nous montions ici, ensemble. La ville était déserte, les maisons silencieuses. Seules la lumière des étoiles éclairait faiblement l’endroit. Le vent sifflait. Il sifflait comme jamais je ne l’avais vu faire. Je me levais, le froid ankylosait mes pieds nus, me rapprochant du bord. Regardant en bas des trois étages, la rue sinueuse, noire. La vision m’apparut, m’étouffant. Le gouffre noir. Le vent. La falaise. Toi. J’aurais pu penser que c’était mes dernières paroles, à tout jamais. Je me rapprochais du vide, mes petits pieds serrant la dernière tuile qui me séparait de la liberté. J’avais peur. Mais bientôt ce sentiment ne serait plus rien. Et je serais avec toi. Tenant très fort ta photo, j’ouvris les bras, me préparant à tomber. Et comme un miracle, tout m’apparut. Un énorme souffle de vent me remis en équilibre, m’évitant la chute mortelle. Il était là. Le vent. Tout autour de moi, sifflant furieusement, mais passant doucement dans mes chevaux, comme si j’étais juste en dessous de la zone centrale d’un ouragan. Et je me suis rendue compte que tu étais là. Que tu ne m’avais jamais abandonné. Que tu restais pour toujours dans mon cœur. Où que tu sois. Où que je sois. Pour toujours. Nous deux. Je souris. J’avais les larmes aux yeux. Le froid ne me dérangeait plus. Ce que je venais de réaliser était beau. C’est que tu étais mon rêve. Et que ce rêve s’était réalisé. Mais le temps viendra. Le temps viendra où je toucherais le fond du gouffre, mais pour l’instant, tu étais avec moi, me protégeant dans tes bras nuageux, me cajolant au rythme des souffles continus. Tu étais mon rêve. Et tu ne me quitterais plus jamais. Je regardais une dernière fois la photo. La seule que j’avais de toi. Je voulais mémoriser tous tes traits, la couleur parfaite de tes yeux, ton sourire éclatant. Lentement, je déchirai ta photo. Puis lorsqu’elle fut en petits morceaux, je la lançai dans les airs, le vent l’emportant au lointain, sans jamais tomber. Je suivis ces petits morceaux jusqu’à l’horizon. J’étais sûre qu’ils avaient rejoint les étoiles. Ou la lune. C’est là que cette phrase me revint comme une main qui aurait empoigné mon cœur. « Nous sommes faits de la même matière que nos rêves. » En ce moment si parfait, j’aurais voulu le hurler. Le hurler sur tous les toits, de toute ma force, pour que personne ne t’oublie. Mais qui m’aurait entendu ?


_______________________________________________

Vous remarquerez, j'écris souvent des textes sur la mort et le suicide... En effet, je ne trouve pas la mort comme étant quelque chose de triste. Bien sûr, le suicide est tragique, mais ces deux concepts pour moi son représentés comme étant une genre de ''libération''. Ne vous inquiétez pas, j'adore la vie et pour moi chaque jour est unique, non, je ne suis pas en dépression, c'est juste que j'ai une vision un peu différente de certains. x) Bref, j'avais ce texte en tête depuis un bout de temps, et ayant une grande envie d'écrire, j'ai ouvert un document au hasard, trouvant une ancienne version de ce texte tout à fait nulle. xD Alors je l'ai ré-écrite, toutefois en ajoutant la célèbre phrase de Shakespeare (je ne sais même pas si elle figure dans un de ces livres, et encore moins sur une dernière page, mais c'est pour faire plus dramatique xD).
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MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeJeu 29 Déc - 0:44:40

A Poem With No Name ;

Lorsque le Soleil faiblira
Non pas l’astre, mais toi
Je monterais sur la lune
Avec mon échelle d’infortune

Je traverserais l’univers
Sur le dos d’une comète
J’en oublierais presque la Terre
Pour t’éclairer, d’une allumette


____________________________________________________

Alors on s'entend, c'est pas magnifique, mais bon. xD J'avais envie de faire un petit poème simple et innocent, et quand je l'ai écrit, j'ai tout de suite pensé au Petit Prince. x) Bref, le voilà, un petit poème sans nom. =)
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♣ Welcome to Feufeu's Wonderland _
MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeDim 23 Déc - 14:38:47

OK. J'ai retrouvé ça dans mes vieux trucs, je l'ai écrit à l'Halloween l'an dernier. XD


CHAT-LLOWEEN

Le crépuscule recouvrait cette belle fin de journée du 31 octobre. Dans le quartier, des enfants hystériques hurlaient et réclamaient des bonbons. Concentrons-nous plutôt sur la petite maison de bois, qui ce soir, allait recevoir des invités bien spéciaux. Elle semblait bien normale, mais à l’intérieur, était colorée d’orange et de noir, de chauves-souris, d’araignées en plastique et des têtes qui faisait des drôles de bruit à chaque fois que l’on passait devant. Les murs faisaient offices d’affiches de films d’horreurs sanglants et épeurants, comme « Le Chat Noir », « Le Chat-Peron Rouge » (rouge de sang, oui), et « My Little Kitty ; Killing is Magic ».

Tout à coup, une horde d’enfants et de moins enfants déboulèrent par la porte, doucement ouverte par Tonnerre du Soir, qui resta bouche bée. Visiblement, personne sauf lui avait vu l’annonce postée sur le forum, le soir même, disant d’amener un costume de chat. Car, bien qu’il soit déguisé en un chat noir, les autres avaient des costumes très différents. Ah non, Plume de Jais avait pris le soin de revêtir le déguisement d’un chat blanc. Le rapport avec son pseudo ? Au cours de la soirée, elle montra fièrement la petite tache noire sur son épaule…

Poussière d’Étoiles avait malencontreusement oublié son costume, sûrement trop obsédée par les bonbons. Heureusement, Scarpath lui fit dont d’un cadeau : Une vieille peau ressemblant étrangement à un mammouth. Bien évidemment, celle-ci l’enfila sans s’en rendre compte, très heureuse de son déguisement de bigfoot. Parlons un peu de ce dernier, dont le costume original faisait ravir, et délicieusement, rêver les jeunes dames, même quelques jeunes hommes. Seuls les incultes n’auraient pas remarqué la grosse étiquette ‘’Nutella’’ en dessous d’un énooorme chapeau blanc et rond.

Nuage d’Océan et Patte de Feu étaient occupées à donner les bonbons aux petits enfants qui sonnaient à la porte. Cette dernière avait revêtu un costume fraîchement lavé, qui ressemblait fortement à une combinaison jaune et a des pantalons bleus, munis de ceintures et de gadgets compliqués. On l’entendait parfois parler avec entrain et avec amour d’un certain « Jimmy », avant que Nuage d’Océan, qui portait un costume de cowgirl, lui fasse remarquer que Fassebender était beaucoup mieux. Éloignons-nous des grands cris de protestations, ah, justement, Leopardshadow et Souffle de Lune arrivent !

Ces deux derniers avaient sûrement les déguisements les plus étranges de la soirée. L’adolescent avait teint ses cheveux en couleur arc-en-ciel, et avait mis une combinaison bleu ciel avec des ailes, alors que cette dernière, des cheveux jusqu’aux ongles, s’étaient peint en rose. Tous les deux représentaient des personnages d’une série bien connue, mais meurtrière. Ils se tenaient par la main et chantaient « Friendship … » euh, « Killing is Magic ».

Plume d’Argent ne participait pas à la fête. On la cite : « Oh, vous savez, les trucs pour enfants, c’est idiot et ça passe avec l’âge ! ». On ne la vit pas, mais certains remarquèrent une personne anonyme déguisée de la tête aux pieds d’une énorme robe rose bonbon à fleurs, portant un masque et une perruque blonde, qui squattait le pot de chocolats.
Tout à coup, il y eu un grand rassemblement devant la porte, alors que Patte de Feu continuait à sortir des citations d’un film de lapins sanguinaires ou de la vie d’une célèbre écrivaine, alors que Nuage d’Océan voulait placer quelques mots sur ses dernières réalisations graphiques. Bref, Arthur rappela aux jeunes filles que quelqu’un avait sonné, et la cowgirl ouvrit la porte. La surprise fut grande pour le petit bonhomme de six ans déguisé en coccinelle et pour sa sœur-licorne, qui se retrouvèrent en face des plus fous des LGDCéins. Prenant le bol, Patte de Feu remarqua qu’il était malheureusement vide, alors que c’était les premiers de la soirée. Hurlant, elle se retrouva en face d’un Jack-Sparrow-Reflets-de-Lune à la bouche pleine.

Puis, Leopardshadow et Souffle de Lune disparurent pour le reste de la soirée. Certains les avaient entendu parler de s’envoler en montant sur le toit. Après quelques rires, tout le monde se rua vers le concours de décoration de citrouilles. C’est Plume de Faucon qui gagna, avec une citrouille qui semblait avoir bu un coup, expliquant que c’était une tradition au Canada de les décorer allègrement. Puis on vida la plus grosse, afin d’y insérer une chandelle, mais on ne finit pas le travail, qui lui même s’arrêta à la bataille de purée orange entre des petits newbies. Puis, on regarda un film d’horreur, le Chat-rcle, qui raconte la vie d’un chat revenant d’outre-tombe dont les yeux tourbillonnaient dans un cercle infini, et qui terrorisait les chatons du clan. Ce fut réservé aux VIP et aux plus de 13 ans, mais Scarpath ne put rester jusqu’au bout à cause de Poussière d’Étoiles, qui, pleine d’avidité, lui avait croqué l’épaule, sans toutefois obtenir le goût chocolaté auquel elle s’attendait. Les plus jeunes se racontaient des histoires d’horreur dans une pièce sombre, éclairés de lampes de poche .Poil de Moustache avait essayé une technique fort pratique qu’il avait trouvé dans une BD. Sous différents déguisements, il essaya de cogner à la porte et de réclamer des bonbons. Malheureusement, on le découvrit aussitôt. Plus tard dans la soirée, Roche de Glace releva le pari de prononcer devant le miroir trois fois « Bloody Häagen » et d’avoir tourné sur elle-même. C’est la dernière fois qu’on l’a revu.



_________________________
Eh non, ce n'est pas la fin du texte... Je me souviens avoir eu une superbe idée pour la finale, mais je n'ai pas eu le temps de l'écrire. Sad Si il y a quelques points plus ou moins étranges (la peau de mammouth), je vous invite à lire les textes du concours de Noël de je-ne-sais-plus-quelle-année. xD
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MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeLun 21 Jan - 3:06:12

i left this cruel world behind ; i'm going home

soundtrack ; Time and Tide
Marcher, ce n'était plus facile. C'était ce que j'ai fait pendant plus d'une lune, à parcourir les paysages sombres que je ne connaissais point. Il me venait au museau d'étranges odeurs, fortes, puantes à chaque recoin de cette géante tanière pour maîtres. Je ne me souvenais plus beaucoup du mien. La main humaine ne m'est pas inconnue, elle caressait mon pelage qui était autrefois doux et luisant lorsque j'étais tout petit. Et ensuite, le noir. Le reste de ma piètre existence fut à trembler sous les milles et unes inventions des pelages blancs. Ce n'étaient pas de vrai maîtres, eux. Ils nous coupaient des bouts de poil avec des crocs d'acier, injectaient du liquide qui donnait la nausée. Les nuits dans nos tanières de fer étaient longues, collés les uns contre les autres. Et parfois, un de nos compagnons ne participait plus à nos cris désespérés qui s'adressaient à la lune si lointaine. Un pelage blanc venait le chercher, et on ne le revoyait plus jamais. Certains disaient qu'ils allait être redonnés à leurs maîtres, qui allait les nourrir, les caresser et les aimer comme autrefois. Snif, le chien d'à côté lui n'avait jamais eu de maître. Il avait une famille très nombreuse dans une de ces cages de fer. Un jour, il s'est prit la patte dedans et n'a pas pu en sortir, et les pelage blanc l'on coupé avec leur croc d'acier. Il me le racontait, lorsque nous avons réussi à quitter les pelages blancs. Je m'en souviens très bien, de ça. Nous avions creusé pendant toute la période de sans-lumière, et nous sommes tous les deux sortis, s'écorchant la peau dans les barreaux. Ensuite, la route a été très longue. Snif avait beaucoup de mal. Il n'arrivait pas à chasser, alors que je luttais pour me nourrir d'insectes et d'herbe. Nous avions trouvé un maître, mais il nous a donné des coups de bâton, et ses petits nous ont lancé des roches. J'ai arrêté de voir d'un côté, même si Snif essayait toujours d'essuyer le sang qui me bloquait la vue. Je m'y suis fait, mais c'était beaucoup plus dur pour lui. Il n'avançait pas beaucoup à cause de sa patte, qui devenait à cause jour plus nauséabonde. Puis une aube, il ne se leva plus. Je ne l'ai pas quitté pendant trois jours, espérant qu'il se relève un jour, mais Snif semblait être très fatigué. Je lui ai promis de revenir dès que j'aurais trouvé un maître, et je suis donc parti là où il y en avait par centaines. Mais à l'époque de mon maître, nous étions dans un endroit où nous pouvions courir et jouer, alors que là, c'était gris et triste. Sur le sentier, il n'y avait que des étranges tanières qui courraient à toute allure. J'avais vu un chien endormi lui aussi, dans une marre de liquide rouge que l'on voyait si souvent chez les pelages blancs, et j'ai compris que ces monstres étaient dangereux. Des aubes ont encore passé, et je ne sentais plus rien bouger en moi. Je n'avais pas mangé depuis des temps et des temps, je sentais mes côtes saillantes et mon ventre vide en permanence. Les monstres m'ignoraient de plus en plus, un deux me pila sur la patte, et je n'étais presque plus capable de marcher. Tout à coup, un choc retenti derrière moi. Le temps s'arrêta un instant, alors que je revolai dans les airs, puis retomba brusquement sur le sol froid. Mon corps se raidit un instant, et le liquide rouge commença à couler de ma bouche. Un claquement se fit entendre, et des mains de maître me prirent. À cet instant, je ne savais pas trop ce qu'il disait, mais je savais que c'était le bon. Je l'avais enfin trouvé. Il m'installa sur un coussin aussi doux qu'à l'époque où un panier remplaçait la litière blanche. Tout aussi soudainement que le choc arrivai, un sensation fraîche me remplissait de la queue à la tête. Snif, je l'ai trouvé, notre maître. Le bon maître. J'arrive...

____________________

Ouais, pas super joyeux comme texte non plus. x) Il est disons, trèèès inspiré du livre The Plague Dogs par Richard Adams, étant un de mes films préféré, je vous invite à l'écouter sur youtube où à le lire. C'est disons... Beaucoup mieux écrit. Préparez-vous à mourir de tristesse si vous ressentez un tantinet de compassion... D'ailleurs, la chanson vient également du générique de fin. De quoi à nous faire réfléchir sur les expérimentations sur les animaux ainsi que l'élevage abusif...

because i'll know when i reach the end i'll find a friend
there'll be a smile on my face when i see you again

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MessageSujet: Re: ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland   ♣ Welcome to Feufeu's Wonderland I_icon_minitimeLun 27 Mai - 0:00:22

THERE WAS A TIME ou L'ÉTOILE

Cette année là, le myosotis n'avait pas poussé. L'éclat de la faible lumière, perchée sur les branches du chandelier, flottait comme un drapeau hissé au nom de la liberté, mais n'apportait que faible récompense dans la nuit. Le sol, s'avérait une triste tâche, mais marquait cependant les jours et les nuits de l'éternelle routine où n'advenait ni surprise, ni joie. Ce même sol criait de fatigue et de relâche. N'avaient-ils pas compris que les pas silencieux et que les courses d'enfants d'autrefois avaient marqué sa misérable fin? Ou fallait-il encore se démener à essayer d'en récurer les ordures laissées par-ci et par-là, au fil du temps? Non. Laissez-moi mourir, murmurait le plancher. Mais personne ne fut là pour entendre, sauf le fugace bruit du frottement continu de la seule âme qui pouvait vivre en cet endroit. Son visage obscur ne donnait pas d'âge, autant que ses mains étaient crasseuses de travail et que ses yeux étaient éteints d'éclat, ne pouvant que refléter la lumière du chandelier. Les sept branches reposaient paisiblement sur la table de frêne, alors que les années l'avaient courbaturé, l'objet n'avait posé aucune résistance. Qu'il en soit ainsi. Il allait dépérir au même rythme que les autres. Si seulement ce frottement pouvait cesser. Pendant ce temps, les flammes dansaient. Dans la même frénésie, les cheveux d'un noir de jais s'emportaient à la moindre brise qui réussissait à pénétrer les murs de pierre. Cela faisait si longtemps qu'ils n'avaient point goûté le jour et le vent. Les yeux si habitués à la noirceur - ou à celle du coeur - n'avaient plus de couleur. Il était bien trop tard pour cela. Et le frottement reprenait. Pourquoi ce sol ne pouvait-il pas être propre, un seul jour d'une triste vie? La femme frottait, frottait et frottait de plus en plus. Quand sa tête se releva, ce fut peut-être par espoir de voir quelqu'un franchir le pas de la porte, ou par peur de voir un mort revenir à la vie. Mais ce n'était qu'un fantôme. Qu'une ombre qui giguait sur le mur, faisant tourner les flammèches éphémères. Pendant un instant, ce spectacle fut des plus curieux, et la femme regarda la pierre froide qui semblait si animée de vie. Éclatant d'un rire rauque qui n'avait plus d'entrain depuis tant de siècles, ses yeux se refermèrent en petites fentes où l'on aurait juré que son iris était noisette. Et alors qu'elle tapait de ses mains - si creuses, si crasseuses - l'ombre s'emparait de plus en plus des chandelles, et sur la musique des violons qui résonnait dans un silence parfait, faisait tourner son amante de puis en plus sur la piste de danse. Le vent cessa. La musique aussi. La flammèche s'éteignit comme si elle n'avait jamais existé, tel un feu-follet qui s'était enfuit dans la nuit. Même l'ombre avait déserté la pièce. Le frottement repris, comme s'il n'avait jamais cessé. Et pourtant, cette année là, le myosotis n'avait pas poussé.


______________

Eh non, pas joyeux non plus. Je vous laisse analyser ce texte comme il vous le semble, à vous de voir si vous cherchez un sens ou vous préférez le garder en folie passagère. Je l'aime bien. C'est un oneshot sur une « vision » que j'ai eu il y a quelques temps. Pas très long, mais l'essentiel est là. Smile
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