Ca n'a vraiment aucun rapport avec la Guerre des Clans, alors je comprendrais si vous supprimez sauvagement ce post, mais comme j'aime bien écrire et que j'étais inspirer par autre chose, et bien ça parle pas de la Guerre des Clans Je vous mets mon histoire, vous me direz ce que vous en pensez (enfin si ce post est accepté ). C'est pas très bien écrit, mais j'aime bien l'histoire ^^. Par contre, si vous avez la bonté d'âme de lire "ça", il est possible que vous n'y comprenez rien parce que y a rien de vraiment expliqué ...

Ellias et Hestia reprend :
Ebauche des pensées d'Hestia écrites à la première personne !

Je me réveillais, si je peux dire ça … Je m'étais déjà réveillé un milliard de fois avant ce jour, et pourtant je n'avait jamais ressentis ça. A moins que …. Tout autour de moi m'était familier, sans l'être. Je reconnaissais tout, sans rien reconnaitre à la fois. Des sensations vraiment étranges émanaient dans tous mon corps. Un bruit régulier, aussi … Je le connaissais, ça j'en était persuadé, pourtant je n'arrivait pas à lui attribuer un nom. La seule chose que je pouvais constater à son égard, c'était que le son paraissait parvenir de mes entrailles, de moi, si je puis dire. Tout mon corps me pesait. Comme si on avait attaché à chacun de mes membres des poids d'au moins 5 kilos. J'avais l'impression d'être en mode pose. Je voulais commander à mes muscles de me faire lever, mes aucun d'eux ne voulaient répondre à mes besoins. Comme si mon corps et mon cerveaux ne parlaient plus la même langue; ou alors, comme si mon cerveau était au ralentis et n'avait pas l'intention de remettre se message à mes muscles dans l'instant. Vraiment étrange … Même mon "moi" que je connaissait si bien n'était plus le "moi" actuel que j'étais. J'avais également l'impression qu'on avait installé une rivière d'eau chaude à l'intérieur de moi. Je la sentait couler lentement mais surement, dans un sens comme dans l'autre.
Enfin mes muscles m'obéirent et je pus porter mes mains à mes yeux : ordre que je n'avais absolument pas commandé mais qui s'exécuta tout de même. Et puisqu'apparemment je pouvais toujours voir, j'en profitais. Je me rendis alors compte que la peau de mes mains étais légèrement plus rosée. Etrange … Pourquoi est ce que ma peau serait soudainement devenue rose pendant mon sommeil ? Je n'y comprenais vraiment plus rien, cette fois. Je laissais tomber mes bras repliés au niveau de mes épaules, mais là encore, m'attendait une nouvelle surprise : ma troisième paires de membres n'était plus. Je voulu crier, complètement paniqué à cette idée, mais seul un son roc passa le seuil de mes lèvres. Je remarquais alors, qu'un gaz sortait et rentrait d'une façon saccadé par ma bouche. Je la fermais donc, mais mes deux narines prirent le relais. Qu'est ce qui m'arrivais ? Je devais sûrement encore dormir, il n'y avait pas d'autre explications … Mais pourquoi ma troisième paire d'extrémité n'étaient plus là ? J'avais déjà réussit à la faire disparaitre mais ça m'avais demandé des heures de concentrations … enfin je crois. Rien n'avait plus de sens, même mes pensées et mes souvenirs, semblaient se brouiller dans mon esprit. Pourquoi j'étais là, ici ? J'avais du faire une mauvaise chute , il n'y avait aucune autre explication rationnelle à ma soudaine perte de repères. Ma tête me pesait toujours, mais je fis le plus grand effort au monde pour la tourner dans la direction que mes muscle voulurent bien tourner. Je ne pensais pas qu'une surprise se trouverait encore, dans mon nouveau champ de mire. Mais alors vraiment pas. Je remarquais aussi que sous cet effet de surprise, la "pompe" qui battait en moi ce mis à accélérer. Comme si j'avais besoin de ça. J'étais déjà suffisamment occupée à contrôler ma propre frayeur sans que cette "chose", vint m'agacer en plus. Je tentais de me calmer, il n'y avait vraiment pas de quoi avoir peur, ce n'était pas grand chose, enfin … selon mon sixième sens, après un temps de réflexion. Un garçons d'environs 20 ans était allongé à côté de moi, il paraissait calme, complètement inoffensif. Pendant une seconde je cru qu'il était mort, mais non. Son taux vibratoire était seulement très bas. Ca au moins, j'y arrivais encore. J'arrivais encore à évaluer la force de d'autrui. Heureusement pour moi, il n'avait pas l'aire éveillé, il était plutôt comme un chaton rachitique qui n'aurait pas mangé pendant des jours.
Pendant que mes pensées se baladaient dans l'espoir de trouver une réponse à sa présence, je me surpris à me dire, que même dans cet état, il n'était pas désagréable à regarder, c'était peut-être même le contraire; il me plaisais … du moins j'en avais l'impression, parce que maintenant, rien n'était moins sûr !

Voilà ma merdasse ^^

Ahhh j'adore le principe d'une déesse qui se retrouve humaine, c'est génial !! ( sauf si c'est pas ça, mais si je me souviens bien Hestia c'est la déesse du Feu, fille de Cronos et soeur des autres dieux principaux )

Bon, je déplace, tu dois poster dans "histoires personelles" si ça n'a pas de rapport avec LGDC

Franchement, tu écris assez bien cocote, dis pas que c'est de la "merdasse"
Moi je veut la suite, donc tu vas ma la tapper ! !

Wahouu ! Ça me fait vachement plaisir que tu dises ça ^^ en fait Hestia est la déesse du foyer mais quand j'ai écris mon histoire j'avais zappé ce détail ... Aussi j'etait contente parce que Ellias c'est un nom que j'ai fait à partir d'helios : solieil, j'étais fière de ma trouvaille du coup je mettais des Ellias avec des cœurs partout jusqu'à qu je me rende compte qu'un mec du lycée s'appelait comme ça ... Sinon c'est pas exactement une déesse ... Mais ça s'en approche ^^

Vive les douées
Allez, la suite

Super !

Mais heu ... peux pas tout faire en même temps ....

M'en fous, je veux la suite

La suite : ^^

Je sentais mes sens s'engourdir. Encore. Mais … J'avais la ferme intention de me lever, pourtant … Mon corps ne m'obéissait plus et à mon avis j'allais devoir accepter cette nouvelle réalité, plus tôt que prévu. Moi, n'était plus MOI ! Je ne voulais pas dormir, mais alors, vraiment pas. Je devais absolument comprendre ma présence dans ce lieu et savoir qui était cet intrus qui m'avait mise dans son lit … Oups, je réalisais l'ampleur de cette pensée … Penser … C'était au dessus de mes force.
Une fois de plus Morphée m'happa dans ses bras. Mes paupières étaient closes, mon esprit avait l'air de s'être calmé ainsi que "ma rivière". Tout n'était plus qu'abysse et calme. Un calme froid, placide et … effrayant. J'étais dans le noir complet, seule, complètement seule, absolument seule. Seule une force invisible me maintenait dans ce cosmos glacial, sans fin ni début, sans haut ni bas, sans droite, ni gauche. Je me sentais à la fois aspirée et rejetée, j'étais dans le vide et dans ce vide j'étais … Rien. Soudain, mais yeux se rouvrirent, mon "tambour" reprit de plus belle et de la pluie semblait sortir de ma peau pour couler le long de mon front.
Tout était tellement étrange que je ne savait plus, qui était qui et quoi était rêve ou non. A moins que je ne fus dans un rêve emboîté des plus farfelus …

Aaaah ! Horreur! Il avait bougé ! A présent ses yeux clignaient, menaçant de s'ouvrir d'un instant à l'autre. Ses cils se décollèrent et … son regard perçant, lagon, me traversa, m'ébranlant de la tête aux pieds. Ma mâchoire devint subitement trop lourde et se décrocha, entrouvrant mes lèvres. Lui me regardait toujours, admiratif. Moi il m'envoutait. Et déjà que je n'étais plus maître, à bort de vaisseau charnel, je sentais que ça n'allait pas arranger les choses…
Alors que mon esprit divaguait encore, autant dire : au moment où je m'y attendais le moins; sa bouche bougea et un son en sortit, suivit d'une phrase :
-Hum … Hestia … Comment est-ce possible ?

Ah la blague, je croyais qu'ils étaient allongés sur du bitume, les petits cachotiers ! x)

LOL mais dis donc c'est quoi cette vieille merde Feuille ? Tu n'as pas honte, la mienne est bien meixu ahahah
Mais non je blague bien sur, j'aime bien cette "suite" d'Ellias et Hestia même si ici Hestia fait un peu neu-neu alors que quand c'est un **** elle est sure d'elle et tout et tout... C'est l'Humanité qui lui a apporté ses défauts on va dire LOL

Mais ... neu-neu toi même !! Ca m'amuse d'essayer d'imaginer tout ce qu'elle pense ^^
T'en fait pas Poussy' c'est juste Hestia qui a les idées tordues ^^ il s'est rien passé ... enfin pas ici ... tu verras ! Au fait, tu ne m'as pas dit ce que tu pensais de la suite !

Sujets similaires : Quentin Elias EX ALLIAGE Acteur de Porno Gay !!!! Mais dis donc si ça c'est pas une PURE coincidence de fou, hein ?? :P:P:P:P
:lol!:

Quoi pour Quentin ? oui j'avais vu XD

* * *
J'avais rien pu faire contre. Il me tenait dans ses bras, enroulée dans ce drap moite qui me servait de seul vêtement. Je n'avais d'autre choix que de me détendre et d'attendre que les événements se produisent. Il me caressa les cheveux et me murmura encore quelques mots, auxquels je ne prêta aucune attention. Même si ses bras me rassuraient, je n'avais pas envie d'y rester; sa béatitude commençait à m'agacer, je voulais simplement qu'il m'explique ce que je faisais là et qu'il me ramène chez moi, et pour le moment la seule chose qu'il m'avait rappelée s'était mon nom.
Je n'arrivais toujours pas à empêcher ce gaz désagréable de pénétrer mon corps, mais au moins il ne coupait pas mes capacités olfactives. Je posai mon nez sur son épaule pour en humer le parfum, et je me rendit compte avec étonnement qu'il me plaisait beaucoup : un mélange assez subtile à vrai dire, doux et fort à la fois. Premièrement, en surface, une odeur plutôt virile, puis en me concentrant mieux, une odeur douce que j'assimilais à l'eau de pluie s'imposa à mon odorat. Je me sentais bien à présent; j'avais envie de poser ma joue contre lui et de dormir comme lovée dans un nid de plumes douces, mouillées par la rosée du matin.
Soudain, je sentis quelque chose de bizarre dans mes jambes. C'était, d'ailleurs plutôt douloureux et désagréable, comme si des éclairs passaient dans mes jambes. Malgré tout je réussis à gémir; ce qui provoqua de l'effroi chez le jeune homme.
"Hestia? Tout va bien ? Qu'est ce que tu as ?"
Me pensant toujours incapable de parler je pointer l'endroit endolorit. Paniqué, il se leva d'un bond, avec moi toujours dans ses bras, et me posa délicatement sur mes pieds.
"Tu peux marcher? me demanda t-il."
J'acquiesçai sans vraiment savoir si j'en étais capable. Croisant mon regard incertain, il passa une main autour de ma taille, avant de me laisser m'appuyer complètement sur mes jambes. Petit à petit je sentais la pression de ses bras se desserrer pour me laisser avancer seule; mais quand le moment fatidique arriva (le moment ou seule sa main enlacée autour de moi pouvais me retenir), je me retournai à la vitesse de l'éclair et m'accrochai de toutes mes forces à son tee-shirt, de peur de m'écraser au sol. Amusé, il pressa gentiment sur front contre le mien, en me chuchotant:
"Je sais pas comment c'est possible, mais c'est un miracle que tu aies survécu."
Je ne savais pas comment prendre sa phrase car je ne comprenais pas vraiment le sens qu'il voulait lui donner, mais j'espérais, aussi bizarre que cela puisse paraître, qu'il soit heureux de ma présence. Voyant que j'étais perdue dans mes pensées, il en profita pour décrocher lentement mes doigts, ce qui fit que je me retrouvais à présent debout sans aucun filet pour me retenir en cas de chute. Un sourire apparu sur ses lèvres et il s'éloigna de moi, pour voir comment je m'en sortirais.
Ca faisais à présent un long moment que je me trouvais seule, debout au milieu de cette pièce sans oser bouger un seul de mes muscles; et durant ce même temps, lui (dont j'ignorais toujours le nom) me regardait les bras croisaient sur sa poitrine, un sourire en coin. Son petit jeu ne me faisait absolument pas rire, mon corps me faisait encore souffrir et je commençais à avoir froid avec ce stupide drap blanc trempé de sueur. Pour lui faire comprendre je resserrai le tissu autour de moi et lui jetai un regard chargé de toutes la colère que je pu y mettre. Mais au lieu de prendre un air penaud et de venir me chercher, il explosa de rire. Agacée, par son attitude, je voulu lui faire comprendre en le frappant, mais quand mon pied se déplaça dans sa direction, l'articulation de mon genoux fléchie et je me retrouvais étalée sur le ventre; ce qui fit redoubler ses éclats de rire.
Ce subit changement de personnalité, m'énerva au plus au point. Quelques instants plus tôt, il était avec moi d'une douceur extrême, et là il se moquait de moi alors que venais de me faire horriblement mal. Tant bien que mal, je me redressai sur mes coudes, et parvins à m'assoir. Mais sans que je ne pu rien faire, de l'eau sortit de mes yeux. Des gouttes ruisselaient sur mon visage pour atterrir par terre. Ce rendant compte de son manque de dextérité, il s'accroupi à côté de moi, me reprenant dans ses bras. Vexée, je n'avais aucune intention de me laisser faire, je le poussais donc de toutes mes forces pour qu'il se décolle. Me débattant comme un diable, il finit par me lâcher; me regardant sans comprendre.
"Qu'est ce qu'il t'arrive?"
Je le fusillai du regard tout en séchant le flux étrange sur mon visage avec mes mains. Apparemment, ça ne l'intimidait pas le moins du monde, c'était même le contraire. Sa moue joueuse réapparue.
Je pris mes jambes pliées dans mes bras, calmant les spasmes qui secouaient tout mon corps. Ne pouvant plus résister, j'enfouis ma tête entre ma poitrine et mes genoux, laissant l'eau couler à son gré.
Gêné, il me caressa à nouveau les cheveux, mais je le repoussai d'un mouvement d'épaule.
"Oh, excuse moi Hestia. Pleure pas mon ange."
Il passa sa main son mon menton pour me faire relever la tête et m'offrit un sourire sincère.
"C'est moi ou tu as perdu tes souvenirs ? me questionna t-il sérieux
-Heu … qui es tu ? parvins je enfin à dire.
Il me dévisagea un instant pensant que je plaisantais mais devant mon air insistant il me répondit
-Ellias"
* * *

Bon, voilà, je sais que vous en avez rien à foutre, mais voilà la suite et je pense que ce sera la dernière :

* * *
Le soit disant dit "Ellias" m'avais finalement donner un étrange linceul pour me vêtir, chose qui apparemment m'appartenait. Ne sachant pas vraiment ce que c'était je m'étais simplement enroulé dedans, maintenant le tout avec une cordelette d'argent nouée autour de ma taille. Il m'avait également prêté un plaid pour que je n'ai pas froid.
En ce moment, nous étions assis autour d'une simple table de bois devant une tasse d'infusion. Je tentais de me rappeler ma vie passée en lui posant toute sorte de questions, puisqu'il avait l'air de bien me connaitre, mieux que moi d'ailleurs. Selon lui, le mélange que j'étais en train de boire était mon préféré, j'en étais pas si sûre et cela lui enlevait de la crédibilité ... Chaque fois que j'essayer d'ingurgiter une lampée du jus chaud, je me brulais soit la langue soit la gorge, et ça avait un arrière goût tout à fait détestable ... Me brulant encore, je frissonnai attirant son attention.
- Ca va ?
Pourquoi était ce toujours cette question qui lui venait à l'esprit ? Est ce que j'avais l'air d'aller bien ? Je fis la moue et enchainai sur une autre question :
- Pourquoi est ce que je ne me souviens pas de toutes ces sensations ? Pourquoi de l'eau à coulée de les yeux et de ma peau ? Pourquoi cette chose invisible entre et sort de moi à moment régulier ? Pourquoi est ce que j'ai l'impression d'avoir une rivière qui coule dans tout mon corps ? C'est quoi cette chose qui bat dans la poitrine ? Et puis d'abord, pourquoi ma peau est rose ? Et pourquoi ...
Ellias la coupa d'un mouvement sec de la main puis se mis à rire apparemment amusé par toutes ses questions.
- Là, doucement ! Comment veux tu que je te réponde si tu ne me laisse même pas le temps d'ouvrir la bouche ?
- Mais explique moi alors ! Explique moi au lieu de me faire boire cette chose immonde !
Il sourit encore. Visiblement amusé par tout ce que je disais.

Il avait patiemment répondu à mes questions, sans toute fois satisfaire complètement ma curiosité. Je savais que mon corps était constitué d'eau et qu'en cas de trop forte émotions elle sortait de mes yeux sous forme de larmes, ou qu'en cas d'effort physique ou de chaleur elle perlait à la surface de ma peau en tant que sueur. Je savais aussi que la chose invisible que je n'avais su identifier était de l'oxygène et qu'elle entrait et sortait de mes "poumons". Même si je ne saisissais pas encore toutes ses nouvelles choses, Ellias m'avait fait comprendre que mon approvisionnement en oxygène m'était vital, ainsi que les pulsations de mon "coeur", qui était en réalité le battement à l'intérieur de ma poitrine. Il m'avait également expliqué, que ce que j'avais pris pour une rivière était du sang, une substance liquide, rouge et poisseuse, à ses dires. C'est aussi ce liquide qui teintait ma peau de rose. Sans comprendre pourquoi je lui faisais aveuglément confiance. Etait ce une erreur ? J'espérais, que non, car en cas contraire, je serais complètement livré à moi même dans un monde, duquel je n'avais aucun souvenirs. Néanmoins, une chose me paraissait bien plus concrète que toutes ces explication, c'était l'immense vide que je ressentais au niveau de mes omoplates … Pourquoi ? Je n'en savais strictement rien !
"Ellias, parle moi de toi s'il te plait, plaidais je à son égare.
- De moi ? voulu t-il s'assurer, perplexe.
- Oui. Je ne trouve pas ça juste que tu sache tant de choses sur moi et que moi … je ne sache strictement rien de ton passé. Comment puis je te faire confiance si je ne sais pas qui tu es ?
Perdu dans ses pensées, il replia ses longues jambes contre sa poitrine et posa son menton dessus, avant de nouveau me servir son sourire un tantinet narquois.
- Je voudrais bien te l'expliquer, mais moi aussi j'ai oublié mon passé.
Incrédule j'arquais un sourcil, lui indiquant que je ne le croyais pas. Haussant les épaules, il me prit les mains pour me faire comprendre que la séance des aveux était terminée et me tira vers l'extérieur. Une fois sur le seuil de la porte, une grande hésitation m'envahie. Je n'avais pas le souvenir d'avoir jamais franchi cette porte. Déjà que mon équilibre était précaire, qu'allait il se passer une fois dehors ?
"Ellias ? Tu es vraiment sûr de ce que tu fais ? Pourquoi dehors ? demandais je en paniquant.
- N'es pas peur, je t'assure que tu ne vas pas te désintégrer à la seconde où la lumière touchera ta peau !"
Je me représentais mentalement la chose et grelotais … Pourquoi, il avait fallu que mon imagination soit plus rapide que ma raison ?
"- Je me sens mieux, maintenant, c'est vrai, ironisai je."
Perdant patience, il me poussa gentiment, mais fermement pour que j'avance, et mon pied toucha l'herbe grasse. Trop occupée à sentir cette nouvelle textures sous ma plante j'en oubliais presque qu'il s'était tenu quelques secondes plus tôt devant moi, et non derrière … Après tout, il était humain depuis plus longtemps que moi, ça devait être normal de pouvoir faire cinq mètres en deux secondes à peine. Et puis, c'était vraiment le dernier de mes soucis, pour l'instant tous mes sens me tenaient en éveil, bien trop pour laisser divaguer mes pensées !
Je sentais l'"herbe" ! C'était exactement comme me l'avait prédit Ellias : Doux, fraic, vert ! Les brins d'herbes frivoles, qui ondulaient au grès du vent. Doucement, prenant mon temps, j'enfonçai mais doigts de pieds dans la terre noire et la piétinais, arrachant quelques brins d'herbes au passage.
Je savourais chacune de ces sensations nouvelles. Elles étaient tellement délicieuse ! J'écartai les bras, laissant ma tête tomber en arrière pour rire à gorge déployée. S'était si agréable ! Le vent caressait à présent mes épaules et balayait mes cheveux. Je me sentais libre ! Mais tout de même quelque chose manquait … je n'arrivais pas à dire quoi … mais je sentais qu'il me manquait une chose ! Une chose que j'aurais faite en temps normal …

Ah j'avais pas vu que tu avais rajouté un passage ! >.<

Sérieux, j'adore, c'est super bien écrit, t'as pas intérêt à t'arrêter là !!!!!! En tout cas moi je veux une suite

Je dis ça, parce que t'es la seule à commenter ! Mais merci quand même ^^